Table ronde / Repenser l'altérité et les structures sociales
Pour cette édition 2021 de la Nuit des idées, Le LOBE a décidé d'ouvrir la discussion en s'inspirant du thème de l'événement qui est PROCHES pour parler d'altérité, de la place des relations sociales aujourd'hui, et de l'importance de questionner sans cesse les structures sociales et notre lien avec les autres.
Les participant·e·s de cette table ronde sont issu·e·s d'univers différents, ce qui va nous permettre de créer une réflexion intéressante autour du sous-thème développé par Le LOBE.
Visionner la table ronde ci-dessous.
Participant·e·s
Eruoma Awashish est de la nation Atikamekw Nehirowisiw et a grandi dans la communauté d’Opitciwan. Sa démarche artistique vise à créer des espaces de dialogues pour favoriser une meilleure compréhension des cultures autochtones, et créer des œuvres qui suscitent des réflexions sur l’identité et le sacré. La décolonisation du sacré est au cœur de sa pratique.
Marcelle Dubé est professeure associée au département des sciences humaines et sociales de l’Université du Québec à Chicoutimi. Elle est membre et chercheure à l’Observatoire des médiations culturelles et à la Chaire Unesco en transmission culturelle chez les Premiers peuples comme dynamique de mieux-être et d’empowerment. Ses recherches portent sur les pratiques démocratiques, l’évaluation des pratiques et des politiques, les mouvements sociaux, le féminisme et l’expérience intergénérationnelle. Son intérêt pour les arts et l’intervention sociale l’ont amenée à développer des recherches sur les pratiques de médiation culturelle, l’inclusion sociale et la diversité. Elle a codirigé l’ouvrage Expériences critiques de la médiation culturelle (PUL, 2017).
Après avoir enseigné 10 ans la philosophie au collégial, Normand Baillargeon, alors détenteur d’un doctorat en philosophie et d’un doctorat en éducation, a enseigné les fondements de l’éducation durant 26 ans à l’UQAM. Il a écrit, traduit ou édité une soixantaine d’ouvrages portant sur l’éducation, la philosophie, le politique, la littérature et sur divers enjeux sociaux.
Il a au fil des ans collaboré à de nombreux médias (Le Devoir, Radio-Canada, Le Couac, À Bâbord, Espace de la parole, Voir, Québec Science, notamment) dans lesquels il a commenté et commente encore (en ce moment c'est au Devoir) l’actualité.
Yves-Marie Abraham est professeur à HEC Montréal, où il enseigne la sociologie de l’économie et mène des recherches sur le thème de la décroissance. Après avoir co-dirigé la publication de Décroissance versus développement durable : débats pour la suite du monde (2011) et de Creuser jusqu’où? Extractivisme et limites à la croissance (2015), il a publié l’an dernier chez Écosociété une synthèse personnelle sur la décroissance, intitulée Guérir du mal de l’infini. Il est par ailleurs co-responsable de la spécialisation en gestion de l’innovation sociale au sein de la Maîtrise à HEC Montréal, où il offre un cours sur la « décroissance soutenable » depuis 2013.